66ème AG de la Fnpl à Lille (Mise à jour à 20h20) Prix du lait des 2ème et 3ème trimestres 2010 : J.M. Lemétayer met en garde industriels et coopératives
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Jean Michel Lemétayer, président de la Fnsea à la 66ème AG de la Fnpl (© Terre-net Média) |
La reprise dès à présent des négociations pour les 3ème et 4ème trimestres 2010 conduit le président de la Fnsea à demander aux entreprises et aux coopératives laitières d’adopter une attitude responsable. Le prix du lait pour le 2ème semestre de l’année devra prendre en compte la situation des marchés du lait et du beurre, mais ne doit en aucun cas être influé par l’incapacité des industriels et coopératives à augmenter les prix des produits laitiers vendus à la grande distribution. « Ce n’est pas à nous, producteurs laitiers, de payer le fait que les industriels et les coopératives n’ont pas pu faire passer leurs hausses auprès de la distribution. » « Nous avons besoin de plus de valeur ajoutée et ce n’est pas à nous d’être rackettés. »
L’intervention de Jean-Michel Lemétayer a été une occasion de revenir sur le bien fondé de l’accord du 3 juin 2009 qui même si il est «insuffisant a montré qu’il était indispensable». Face à l’attitude responsable de la Fnpl et des producteurs laitiers, Jean-Michel Lemétayer se demande « pourquoi la Fnil et la Fncl n’ont pas pu imposer à leurs membres la même discipline pour faire respecter l’accord. » ce qui aurait évité de porter à nouveau au ministre de l’Agriculture, le 31 mars dernier, la question du prix du lait pour le 2ème trimestre 2010.
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« Arrêtons de reporter systématiquement la charge sur les producteurs. Tous les maillons de la filière sont concernés » par ces problèmes de concurrence. Comme « nous n’avons aucune raison d’être moins performants que l’Allemagne », « nous réaliserons donc une étude comparative détaillée sur la filière du lait en France et en Allemagne ». Les congressistes n’en attendaient pas tant. En fin de matinée, Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, a fait part de son exaspération sur les écarts de compétitivité avec l’Allemagne sans cesse dénoncés par les industriels français pour justifier leur volonté de ne pas augmenter le prix du lait payé aux éleveurs. |
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